Notre recherche concerne principalement les cancers digestifs (en particulier, colorectaux et pancréatiques), les cancers ovariens et les cancers du sein avec comme antigènes cibles : la famille des récepteurs HER et leurs ligands, AXL (un membre de la famille TAM, TYRO3/AXL/MER) et le récepteur de type II de l’hormone anti-müllérienne (AMHRII/MISRII). Au-delà de leur rôle dans les cancers, ces antigènes cibles ont été choisis pour (i) leur implication dans la résistance induite par des traitements de premmière ligne, (ii) leurs interactions qui permettent d’associer des anticorps contre ces différentes cibles dans une stratégie de léthalité synthétique, (iii) leur activation via la formation de dimères (homo- ou hétérodimères) qui nous permet d’étudier l’importance de ces dimères dans la signalisation induite par ces cibles et dans les mécanismes d’action des anticorps thérapeutiques, (iv) la nécessité de maintenir un équilibre entre des cibles bien validées en cancérologie, pour lesquelles la compétition internationale est très forte, et des cibles plus originales dont la pertinence en oncologie doit encore être confirmée mais pour lesquelles la compétition internationale est moins élevée.
Outre les associations d’anticorps, notre stratégie d’association thérapeutique inclus l’association d’anticorps avec la radiothérapie. En effet, chacune de ces approches thérapeutiques implique des voies de signalisation complémentaires. Elles peuvent donc être associées dans une stratégie de léthalité synthétique. Enfin, pour améliorer le traitement des cancers en radiothérapie, un des aspects originaux de notre projet concerne l’étude de la protection des tissus sains, et notamment, le développement d’un test prédictif des effets secondaires tardifs de la radiothérapie.